Communiqué de presse du CNOSF du 26 janvier 2022
Ce mercredi 26 janvier 2022, les porte-drapeaux des Jeux de Pékin 2022 ont été dévoilés conjointement sur France Télévisions, diffuseur officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques. Fiers représentants de l’Equipe de France unie et rassemblée sous le même emblème, ils seront trois athlètes à conduire les délégations tricolores pour ces Jeux d’hiver (2 athlètes olympiques, 1 athlète paralympique) :
Porte-drapeaux des Jeux Olympiques (4 – 20 février 2022)
• Tessa Worley, ski alpin
• Kevin Rolland, ski acrobatique
Le Comité National Olympique et Sportif Français a lancé un processus participatif inédit mobilisant les fédérations, le grand public et les athlètes.
1. Pour la première fois, le grand public a été invité à voter pour désigner deux ambassadeurs par discipline (1 homme et 1 femme), parmi une liste d’athlètes proposée par les fédérations de sports d’hiver. Ces 26 ambassadeurs ont constitué le collège des grands électeurs et ont également eu la possibilité, sous réserve de leur sélection olympique, de se porter candidat au rôle de porte-drapeau.
2. Le grand public a ainsi pu découvrir les athlètes des différentes disciplines des sports d’hiver et ce sont plus de 65 000 votes qui ont été comptabilisés sur la page Facebook de l’Equipe de France.
3. À l’issue des Commissions Consultatives des Sélections Olympiques (CCSO) officialisant la liste des 88 athlètes composant la délégation française pour cette 24ème édition des Jeux Olympiques d’hiver, les 26 ambassadeurs désignés par le grand public ont procédé au vote final (une femme et un homme) parmi les candidats déclarés ayant validé officiellement leur sélection pour Pékin 2022.
Porte-drapeau des Jeux Paralympiques (4 – 13 mars 2022)
• Benjamin Daviet, para ski nordique (para biathlon et para ski de fond)
Pour les Jeux Paralympiques de Pékin 2022, le Comité Paralympique et Sportif Français a souhaité que le choix revienne aux athlètes, selon les modalités suivantes :
1. Les athlètes éligibles (critères établis par le Conseil d’administration du CPSF) ont fait vœu de candidature auprès du CPSF.
2. Les athlètes de la liste large Pékin 2022 ont voté pour le candidat de leur choix lors des championnats du monde de parasports d’hiver à Lillehammer (Norvège).
Tessa Worley, porte-drapeau olympique :
C’est avec une grande fierté et beaucoup de joie que j’ai appris la nouvelle. Je suis très reconnaissante que les athlètes ambassadeurs m’aient fait confiance pour remplir ce rôle si important. J’ai envie de partager un maximum d’émotion, mettre notre expérience au profit de tous, et aussi de me nourrir de tous ces grands athlètes qui forment la délégation française pour ces Jeux. On part à Pékin avec énormément de détermination, de volonté, de plaisir, j’ai envie de transmettre tout cela jusqu’au public français, malgré la distance.
Kevin Rolland, porte-drapeau olympique :
Être porte-drapeau, c’est juste une énorme fierté, jamais je ne me serais attendu à représenter la délégation française aux Jeux Olympiques ! Je suis heureux et super-motivé pour booster cette équipe de France à aller chercher le plus de médailles possible. Forcément, c’est aussi une fierté personnelle après ce qui m’est arrivé, le fait de revenir après mon accident sur les Jeux Olympiques, mais en tant que porte-drapeau, symboliquement, c’est fort. Je vais essayer de ramener de l’énergie, de la positivité. J’ai connu la médaille, mais j’ai aussi connu l’échec, donc j’espère pouvoir être de bon conseil et sinon, les athlètes pourront compter sur mon soutien.
Benjamin Daviet, porte-drapeau paralympique :
C’est un immense honneur que d’être élu porte-drapeau et plus encore par mes pairs. Je remercie les athlètes de la confiance qu’ils placent en moi et ferai de mon mieux pour être le capitaine, le confident, le porte-parole et pour contribuer à valoriser la diversité et la richesse de cette délégation ! J’en profite pour féliciter les porte-drapeaux de la délégation olympique… deux grands champions ! Avec une mention spéciale à Tessa qui est issue de la même station que moi.
Source : CNOSF